Joli lever de soleil en ce 12 avril 2024 à 7h15 au Marais de Soullans
(photos non retouchées)
© 2024, blog Photos de Vendée
Joli lever de soleil en ce 12 avril 2024 à 7h15 au Marais de Soullans
(photos non retouchées)
© 2024, blog Photos de Vendée
Voilà qui peut étonner les randonneurs : une stèle couverte de chaînes et un portrait d'Anne Frank en pleine campagne ! En fait, ce lieu de mémoire se situe non loin d'Aizenay et l'histoire de ces héros mérite d'être contée.
Au printemps 1943, en pleine seconde guerre mondiale, la résistance vendéenne décide de huit parachutages d'armes et de munitions au lieu-dit La Brionnière. Le chef de groupe, Louis Buton, ainsi que dix habitants d'Aizenay et cinq résistants de La Roche-sur-Yon sont chargés de récupérer les armes.
Suite au message "Ton bras est invaincu mais non pas invincible" diffusé sur Radio Londres le 11 août à 20 heures, les hommes arrivent par différents chemins, récupèrent les armes, les cachent et les enterrent.
Mais dès le lendemain, la Gestapo parvient à arrêter la plupart des résistants et les envoie dans les camps de Buchenwald et de Mauthausen où ils mourront d'épuisement ou seront exécutés.
La stèle en granit qui rend hommage à ces combattants de la liberté sera inaugurée en 1968 en présence du maire d'Aizenay et de Luis Buton lui-même.
En 2015, on y adjoindra une œuvre du célèbre artiste rezéen Henri Guéguen.
© 2022, blog Photos de Vendée, textes et photos
On raconte qu'autrefois à Aizenay une jeune femme, une garache, se transformait en loup-garou la nuit venue et courait à travers tout le pays. Un soir, son fiancé se cacha sous le lit et l'entendit répéter par trois fois "Par-dessus les haies et les buissons...", une formule mystérieuse qui lui permettait de rejoindre le sabbat des sorcières à l'autre bout du pays. Une fois ointe d'une graisse magique, elle courut à travers champs en sautant au-dessus des haies et des buissons.
Pour la suivre, le jeune homme décida lui aussi de prononcer la formule magique mais il se trompa et dit "A travers les haies et les buissons..." Il put cependant suivre sa promise mais au lieu de sauter par dessus les haies, il dut passer à travers et arriva tout ensanglanté et les vêtements déchirés au grand rassemblement des sorcières !
Mais l'histoire n'est pas finie ! Sur le chemin du retour, quand le jeune homme vit sa fiancée franchir la rivière d'un bond, il s'exclama "Jésus". Ce qui eut pour conséquence de rompre le sort et la jeune fille dut revenir chez elle à pied !
Toutes les photos ont été prises par nos soins dans les environs d'Aizenay en juin 2022
© blog Nos Photos de Vendée
C’est un îlot quasiment inconnu de 600 mètres sur 150 situé à moins de 5 km au nord-ouest de Noirmoutier. On peut y accoster et s’y promener à pied en respectant bien entendu la faune et la flore.
Né dans le Gers en 616, Philibert (orthographe originale), encore adolescent, fut élevé à la cour du roi Dagobert. Il renonce aux biens familiaux, se fait moine et fonde d'abord le monastère de Jumièges puis celui de Noirmoutier.
Il envoie également quelques moines fonder la cité de Luçon et son abbaye. La cathédrale actuelle du 12è siècle est d'ailleurs construite sur les ruines de cette abbaye détruite au 9è siècle par deux invasions normandes.
Sur l'île de Noirmoutier, bien qu'il existe déjà une petite communauté chrétienne près du village du Vieil, Philbert évangélise et transforme cette île pauvre et faiblement peuplée : irrigation, voies de communication, aménagement agricole, exploitation du sel, commerce portuaire...
Tout au nord de l'île on peut encore voir dans les rochers et au-dessus de la Plage des Dames la grotte où Saint-Philbert aimait se retirer et méditer face à l'océan (photos ci-dessous).
C'est ici que Philbert mourut en 684.
Statue en bronze érigée en 1936 pour fêter le 1100è anniversaire du passage des reliques à Beauvoir-sur-Mer
Deux siècles plus tard, les Vikings envahissent l'île et détruisent le monastère. Le corps de Philibert est alors transporté en toute discrétion et mis à l'abri à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, à Cunault puis enfin à Tournus où il se trouve encore. La première étape de ce périple fut Ampennum (ancien nom de Beauvoir-sur-Mer) ou Philbert avait fondé un prieuré. L'église actuelle est construite à l'emplacement de cet ancien prieuré.
A Noirmoutier, à côté du château, la chapelle primitive de l'église Saint-Philbert qui avait servi de tombeau fut transformée en crypte et l'on y installa un cénotaphe (un tombeau vide sans corps). En 1865, les moines de Tournus offrirent deux reliques pour la crypte, une côte et une vertèbre.
Toutes les photos ci-dessus ont été prises par nos soins. Merci de nous contacter pour toute utilisation.
© Photos de Vendée, février 2024
C'est une idée de balade originale et passionnante : les phares et les feux de Vendée du nord au sud. Un patrimoine à découvrir grâce aux nombreux panneaux installés et de magnifiques photos à réaliser ! Attention car ces phares ne sont ouverts généralement que pour les Journées du Patrimoine, sauf le Grand Phare de l'île d'Yeu qui est visitable d'avril à septembre.
La construction des phares sur les côtes vendéennes ne date que du 19è siècle. Auparavant les marins se repéraient grâce à des édifices construits en hauteur et donc visibles de loin comme l'église Saint-Nicolas de la Chaume ou la petite chapelle de la Meule sur l'île d'Yeu (ci-dessous).
En 1724, il est décidé d'allumer un feu tous les soirs au sommet de la Tour d'Arundel à la Chaume (ci-dessous) visible à 7 km. Ce sera le seul éclairage sur la côte vendéenne pendant un siècle !
Le premier grand phare est implanté sur l’île du Pilier (au large de Noirmoutier-en-l’Île) en 1827. Il mesure 34
mètres de haut et a une portée de 29 milles (environ 54 km). Une
première tour cylindrique de 29 mètres fut construite puis
remplacée par une autre, plus haute et plus puissante en forme de tronc
de pyramide, en 1876. Très rapidement suivent d'autres phares et feux sur les deux îles vendéennes Yeu et Noirmoutier.
L'élevage des ânes en France se situe essentiellement dans l'Ouest et dans le Centre. En Vendée, l'âne "fait partie du paysage", notamment avec le célèbre Baudet du Poitou et ses poils "emmêlés", mais d'autres races sont présentes.
Il fait aussi partie de la culture populaire et apparaît dans de nombreuses légendes vendéennes, comme celle de "la croix de l'Âne" à Vairé (cliquez ici pour la lire) ou celle d'Aizenay, le Pays des Ânes (ici).
© 2017-2023, blog Photos de Vendée